L’Etat a réalisé un découpage du territoire afin de dynamiser les communes par rapport à la demande en logements. La zone A Bis représente celle des villes où la tension locative est la plus forte. Elle regroupe 29 communes de la petite couronne, en plus de la ville de Paris. Les départements suivants y sont répertoriés : Les Hauts-de-Seine (92), la Seine-Saint-Denis (93), le Val-de-Marne (94), le Val-d’Oise (95) et les Yvelines (78).
L’investisseur en loi Pinel n’est pas libre de fixer ses loyers à sa guise, car doit tenir compte des plafonds de ressources du locataire. Ceux-ci sont fixés en fonction de la composition du foyer et sont les suivants pour l’année 2023, en zone A Bis :
Autre paramètre à considérer dans le cadre du calcul : le plafond de loyer. Pour la zone A Bis, celui-ci est de 17.55 euros par mètre carré, toujours pour l’année 2023.
Les communes qui constituent cette zone sont caractérisées par une économie très dynamique grâce à l’implantation de grandes enseignes et de nouveaux investisseurs qui s’y installent chaque année. Une importante partie de la population y est également concentrée. Notons aussi le développement du projet Le Grand Paris Express qui est le nouveau métro reliant les principaux lieux de vie et d’activité en banlieue, ayant pour but de désenclaver les quartiers mal desservis. Ce qui va impacter sur la demande en logements, en plus de la saturation progressive du marché.
Ainsi, acquérir un logement neuf dans une de ces communes très tendues permet de profiter d’un excellent taux d’occupation tout au long de l’année et de sécuriser son investissement, sachant qu’une période d’engagement de 6 ans, de 9 ans ou de 12 ans est requise.
Le bien Pinel en zone A Bis représente, par ailleurs, un actif de qualité à intégrer dans son patrimoine. Celui-ci dispose d’un fort potentiel de revalorisation au fil du temps, et fera profiter de multiples avantages aux héritiers, toujours dans le cadre d’une mise en location sur les années futures.
Toujours est-il que la zone A Bis est caractérisée par une rareté foncière prononcée. La construction en plein cœur de ville devient quasi impossible, tandis que de plus en plus d’investisseurs se tournent vers l’ancien à rénover.